J'étais assis à mon bureau, je triais ma paperasse quand ma secrétaire entra en trombe dans mon bureau. Elle était catastrophée et n'attendit pas mon consentement pour ouvrir les portes de mon bureau. Je me leva d'un bond, voyant bien que quelque chose de terrible c'était passé et Annie n'était pas du genre à crier au loup. Quelque chose de vraiment très grave c'était passé.

-Monsieur ! S'écria-t-elle. Une fusillade a éclatée au quartier des jeunes ! Il y a beaucoup de morts notamment du côté des citadins mais aussi des miliciens ! Les renforts ont eu un problème et n'ont pas pu se rendre sur place à temps.

Je resta stupéfait. Je ne savais pas quoi dire. Si j'avais bien compris, nous venions tout juste de nous faire battre par les pokemon sur notre propre territoire. Comment est-ce possible ? Alors que stratégiquement nous aurions du avoir une légère avance, c'est eux qui ont gagnés ? Inconcevable ! Une rage puissante monta en moi.

-Comment se fait-il que je ne sois prévenu que maintenant ? Explosais-je.
-Eh bien monsieur, apparament des pokemon auraient sabotés notre réseau de communication lors de cette fusillade ce qui justement à été la cause de la non-venue des renforts. Et c'est aussi pourquoi vous êtes prévenu seulement à l'instant. Expliqua-t-elle en balbutiant.
-Maudits pokemon ! M'écriais-je. Que s'est-il passé pour que ça parte en fusillade ?
-Un pokemon a voulu empoisonner sa famille, ils l'ont découverts avant et l'ont tués. Portés par la colère ils ont portés son cadavre jusque dans la rue ce qui a déclenché une fureur de la part des pokemon domestiqués qui passaient par là. Des rebelles ce sont également joints à eux ce qui à causé notre perte. Monsieur, si vous voulez tout savoir, cette fusillade va entraîner une montée de peur parmis la population, vous allez baisser dans les sondages et ceci va avoir des répercutions politique mais également économique.
-Je me fiche de ces répercutions ! Hurlais-je. Je veux qu'on me tue ces pokemon de malheur ! Je veux voir leurs cadavres giser en prison ! Je veux pouvoir faire des manteaux de leurs fourrures, je veux accrocher leurs têtes au dessus de ma cheminée, je veux faire des bijoux avec leurs os, je veux qu'ils crèvent peu importe les répercutions ! Contactez mes meilleurs miliciens et les meilleurs mercenaires ! Je veux qu'on me tue les chefs de ces rebelles ! Ils sont trois, n'est-ce pas ? Tuez-les !

Elle s'inclina puis s'apprêtait à partir lorsqu'elle fit un pas en avant avant de quitter la pièce. Elle jetta un coup d'oeil sur son calpin avant de reporter son attention sur moi-même.

-Oh, un milicien veux vous parler, il s'agit de Meghan Anderson.
-Je n'est pas le temps pour les bavardages inutiles ! Dites-lui que je suis en réunion ! Criais-je.
-Monsieur, elle insiste. C'est l'une de nos meilleures recrues, elle dit avoir un plan pour mettre un terme à l'avancée pokemon.

Je souffla puis acquiessa d'un geste de la tête. Je me rassis à mon bureau et attendit que la milicienne entre.

La secrétaire me fit signe d'entrer dans le bureau du chef de la milice : Akira Tsukiyomi. Elle était pâle et semblait s'être faite engueulée. Mon entretiens commençais très mal s'il était énervé. Je franchis alors les portes et le vit assis à son bureau. Je m'avança toute calme et me présenta face à lui. Je m'assis immédiatement n'attendant pas qu'il m'autorise cela. Je le fixais sans rien dire, je le détaillait. Il était plutôt grand avec des cheveux étrangement bleu. Je respira un bon coup et débala alors mon plan.

-Monsieur, je me nomme Meghan Anderson. J'étais présente lors de la fusillade et j'ai remarquée une chose. Leur point faible c'est l'organisation. Beaucoup de pokemon se perdent dans la confusion et c'est là que nous pouvons frapper. Il suffit de les prendres au dépourvut, qu'ils ne s'attendent pas à ce que nous attaquions pour justement les avoirs. En faisant ceci, nous nous assurons une force de frappe. J'ai entendue dire qu'il y aurait des répercutions économique et même politique quant aux derniers évènements, c'est le moment ou jamais pour mettre ce plan à exécution. J'ai entendue dire que des pokemon domestiqués comptaient s'enfuir de la ville pour rejoindre les rebelles. Une petite poignée d'éclaireurs rebelles seront à leurs côtés pour montrer le chemin. Nous devons les prendre par surprise dans la forêt. Oh, bien sûr, nous pourrions aussi très bien les faire suivre jusqu'à trouver où se cache la base des rebelles mais elles se comptent au nombre de trois et nous ne pouvons pour le moment pas dissiper nos forces en trois armées. Nous devons attaquer maintenant et tout de suite et c'est la meilleure solution pour remonter dans les sondages, qu'en pensez-vous ?

Une jeune femme entra dans mon bureau, elle ne devait pas avoir la vingtaine et déjà elle s'était enrôlée dans l'armée. Un sentiment de fierté m'habitait à l'instant. L'armée évoquait en chacun de nos concitoyens un sentiment de patriotisme assez fort pour que d'aussi jeune personne veuille en faire parti alors même que la une des journaux ne fait que relater d'atroces meurtres au sein de cette même armée. Cette jeune femme avait de longs cheveux roses, m'enfin il serait stupide de critiquer cette coloration puisque moi même j'ai les cheveux d'un bleu marine assez peu commun. Ses grands yeux noisettes semblaient emprunts d'une profonde innocence et pourtant, en l'examinant de plus prêt, au fin fond de ses iris se cachait une violente détermination. En somme, cette femme semblait intelligente et courageuse, tout ce dont nous avions grand besoin dans l'armée à l'heure d'aujourd'hui. Elle s'assit sur l'un des sièges du bureau en face de moi et n'attendit pas que je parle pour ouvrir la bouche. Chose surprenante d'ailleurs, je suis le chef de la milice et bon nombre de mes subordonnés me craignent, celle-ci n'a pas froid aux yeux. Une qualité que j'apprécie en définitive.

-Monsieur, je me nomme Meghan Anderson. J'étais présente lors de la fusillade et j'ai remarquée une chose. Leur point faible c'est l'organisation. Beaucoup de pokemon se perdent dans la confusion et c'est là que nous pouvons frapper. Il suffit de les prendres au dépourvut, qu'ils ne s'attendent pas à ce que nous attaquions pour justement les avoirs. En faisant ceci, nous nous assurons une force de frappe. J'ai entendue dire qu'il y aurait des répercutions économique et même politique quant aux derniers évènements, c'est le moment ou jamais pour mettre ce plan à exécution. J'ai entendue dire que des pokemon domestiqués comptaient s'enfuir de la ville pour rejoindre les rebelles. Une petite poignée d'éclaireurs rebelles seront à leurs côtés pour montrer le chemin. Nous devons les prendre par surprise dans la forêt. Oh, bien sûr, nous pourrions aussi très bien les faire suivre jusqu'à trouver où se cache la base des rebelles mais elles se comptent au nombre de trois et nous ne pouvons pour le moment pas dissiper nos forces en trois armées. Nous devons attaquer maintenant et tout de suite et c'est la meilleure solution pour remonter dans les sondages, qu'en pensez-vous ?

J'avais écouté chaque mot sortir de sa bouche avec la plus grande attention. Elle était vraiment très intelligente. Echapper à une telle embuscade relève du miracle et je sentais qu'en face de moi se trouvait une personne suffisement importante pour que nous puissions en faire une vedette capable de redonner l'espoir à la population. Ce genre de personnage mythique typique des régimes de dictature avec des héros sortis de nulle part. Elle en avait l'étoffe et la détermination, le courage et le physique. Je bascula sur ma chaise pour me renfoncer davantage dans mon fauteuil et croisa mes mains sur mon bureau tout en ne perdant pas de vue cette jeune personne.

- Vous avez raison miss... quel est votre nom déjà ? Ah moins que nous ne nous soyons jamais rencontrés auparavant. Vous avez survécu à une embuscade terrible, c'est un exploit, mais ce n'est pas tout, vous m'apportez là la solution sur un plateau d'argent. Dois-je vous remercier pour ceci ou dois-je considérer que vous n'avez fait là que votre travail ? A moins que ce ne soit les deux. Très bien, nous allons riposter avec une attaque d'envergure.

Un long silence c'était installé entre nous et j'étais persuadée qu'il me détaillait de la tête aux pieds. Son regard était dur et déterminé cependant je pouvais lire tout au fond de ses iris une petite lueur d'intérêt. Avais-je réussie à éveiller sa curiosité ? Je n'en doutais pas un seul instant à vrai dire. La milice venait de subir défaite sur défaite et tout d'un coup, une gamine ayant tout juste atteint la majorité débarque dans son bureau et prétend avoir trouvé une solution à ce qui semble être un problème d'état. Bien sûr que je venais d'aiguiser sa chère curiosité ! Cela ne faisait aucun doute et ce n'était sûrement pas mes cheveux roses qui en étaient la cause (pour une fois !). Après un long moment, il brisa le silence. Sa voix était posée, calme, douce mais tellement sûre, je veux dire par là qu'on sentait que malgré son jeune âge, Akira Tsukiyomi était probablement l'homme le plus adéquate au poste qu'il occupait actuellement même si sa nomination avait fait un débat mémorable.

- Vous avez raison miss... quel est votre nom déjà ? Ah moins que nous ne nous soyons jamais rencontrés auparavant. Vous avez survécu à une embuscade terrible, c'est un exploit, mais ce n'est pas tout, vous m'apportez là la solution sur un plateau d'argent. Dois-je vous remercier pour ceci ou dois-je considérer que vous n'avez fait là que votre travail ? A moins que ce ne soit les deux. Très bien, nous allons riposter avec une attaque d'envergure.

- Meghan Anderson monsieur, répondis-je avec le plus de respect possible. Je crains malheureusement que ce ne soit notre première rencontre...

- Je propose, si vous le permettez, une embuscade dans la forêt. J'ai appris que nos éclaireurs avaient repérés 3 groupes de pokemon chacun composés d'une dizaine d'entre eux qui arrivaient bientôt pour agir dans la ville. C'est maintenant ou jamais de les arrêter monsieur.

Je tentais au mieux de paraître la plus convaincante possible. Ma voix était autant posée que la sienne, mon regard était droit. J'étais désormais plus que certaine d'avoir attirée son attention.