Par cette agréable journée du mois de mai, James décida qu'il valait mieux pour lui sortir un peu, après tout, personne ne peux vivre la nuit éternellement bien qu'il en était plus contraint qu'autre chose. Il revêtit son plus beau costume, pour aller où ? Lui même ne le savait pas. Quoique... il avait sa petite idée. Le quartier chic ! Pourquoi ? Parce qu'en plus d'être un brillant mercenaire, James était également un excellent cambrioleur. Il aimait à repérer les magnifiques baraques avant de les saccager la nuit. James n'était pas pauvre, loin de là. Son métier de mercenaire lui rapportait un sacré pactole mais s'il était cambrioleur c'était plus par jeu. Il aimait s'amuser. Aussi ne tarda-t-il pas à se rendre dans le plus beau quartier de la capital vêtu de son plus beau costume. Un costume en soie s'il-vous-plaît ! Il lui allait à ravir !

Alors que James observait chaque maison avec une minutie qui trahissait son expérience dans le domaine, il vit au loin une petite forme boiter douloureusement. Intrigué, il fronça les sourcils et regarda plus attentivement lorsqu'il se rendit compte qu'il s'agissait d'un pokemon en piteux état. Un sourire sadique illumina son visage de taré. Le sang qui coulait le long des pattes du Phyllali, car il s'agissait d'un phyllali, le faisait sourire avec franchise. Il aimait ça. James s'approcha du pokemon et remarqua un petit post-it, dessus était écrit "appartient à la famile *** ".

- Eh bien, fit James en jetant son dévolu sur le pauvre pokemon. On tente de s'enfuir ?

James savait pertinnement que ce pokemon n'essayait pas de fuir sa famille mais qu'il avait au contraire un service à lui rendre mais le fait de martyriser la pauvre bête l'amusait cruellement.

- Si je te retire ce post-it, vas-tu être descendu par le prochain milicien qui va passer ? Veux-tu qu'on essaye de jouer à ce petit jeu ?

Un rire cristallin et terrifiant s'échappa de la gorge de James. Le sadisme était sa seconde nature au plus grand damne du Phyllali.

Cruellement amusé par le désespoir qui se lisait dans les yeux du petit pokemon, James se mit à rire. Un rire atroce, un rire effroyable à faire pâlir le plus robuste des hommes, le plus téméraire des mercenaires, le plus aventurier des pokemons. James s'approcha davantage du petit pokemon et passa sa main sur la petit tête velue du Phyllali. Ce geste n'avait rien d'amical bien au contraire il servait à humilier le pokemon, à le faire se sentir en danger, cette caresse était le prémices d'une longue et douloureuse souffrance pour la pauvre petite bête. L'amusement se lisait inévitablement sur le visage de James qui transformaient ses traits en un masque de cruauté et de sadisme.

- N'aie pas peur petite chose, dit-il entre ses dents laissant sa langue fourcher sur un ton de cruauté.

James possédait un accent, en effet, il roulait les "r". Pour certains, si cette particularité faisait le bonheur des dames, il faisait le malheur de ses victimes car cet accent terrifiant rappelait malheureusement toutes les histoires sombres à propos des mafias qui sévissaient dans le pays. Non pas qu'il faisait partie des ces groupuscules mais il en avait effectivement une certaine allure.

- J'aimerais beaucoup que tu me fasses rire, poursuivit James sur ce même ton effroyable, pas toi ? Et si je t'arrachais la peau ?

La menace se lisait dans les yeux pourpres de James, son envie devenait palpable, sa folie était oppressante.

Lorsque James se rendit compte que la petite bête lui présentait son cou d'une façon qui laissait entendre qu'il en était résigné, la surprise peignit les traits irréguliers du jeune homme. Il releva un sourcil et une fois la surprise passé, James se mit à rire. De nouveau, ce rire glacial qui évoquait une apparition démoniaque allant chercher sa source dans les tréfonds de l'enfer. James jeta un nouveau regard sur le Phyllali, certes il était assez maigre, sa famille humaine ne devait pas beaucoup le nourrir. Il était également assez pâlo trahissant un manque évident de soins. James s'accroupit en face du petit animal et prit un air tout à fait sérieux. L'idée de réduire à néant le petit être était à présent à des kilomètres de lui, une toute autre venait d'éclore dans son esprit décalé et déjanté.

- Que dirais-tu, petit Phyllali, dit James sur le ton d'une proposition alléchante, de vivre une vie disons... un peu plus agréable ? En général, je ne suis pas du genre à m'encombrer de bestiaux inutiles mais si tu tiens si peu à la vie, ça me convient parfaitement. Vois-tu, je pourrais te tuer là maintenant sans que cela ne dérange qui que ce soit mais je ne le ferais pas, du moins pas dans la mesure ou tu acceptes ma proposition. Voudrais-tu devenir une sorte d'acolyte ? Non, pas un acolyte, ce mot nous mets trop sur un pied d'égalité. Que dirais-tu de me servir dans les missions que j'exerce ? Certes, ta vie n'en sera que plus dangereuse mais peut-être que c'est ce dont tu as besoin pour comprendre à quel point la vie ne peut être jetée de la façon dont tu le fais. C'est paradoxal, n'est-ce pas ? Tu l'as remarqué sans doute ? Je ne suis pas comme tout ces autres abrutis qui se trimbalent dans ces affreuses rues, tu as même sûrement déjà remarqué l'arme qui pend à ma ceinture sous mon veston ? Je suis un tueur à gage, un mercenaire comme le dit l'expression populaire ! Je tue et fait si peu cas de la vie des autres mais je sais une chose, mes victimes au moins tiennent à leur vie et toi tu m'offre ainsi la tienne ? Garde-la bien ta misérable petite vie car elle sera sans doute courte si tu continues de vivre comme tu le fais ! Mettre un peu de piment dans la tienne devrait te donner un souffle nouveau, une détermination naissante, un caractère plus affirmé, une volonté plus dure ! Tu te condamnes tout seul à une vie de servitude courte, lassante et humiliante. Je t'offre une issue de sortie. Je ne dis pas que tu vivras plus longtemps, tu vas même peut-être te faire tuer dès la première mission mais au moins tu auras connu les palpitations d'une montée soudaine d'adrénaline et cette sensation bien que passagère aura mérité une telle mutinerie envers ta famille de stupides humains. A toi de choisir à présent, tu tiens ton destin entre tes mains... ou entre tes pattes, comme tu veux. Je sais que tu es doué de la parole petite bestiole, ne sois pas intimidé par mon sourire de carnassier, ne sois pas effrayé par mes yeux teintés d'un rouge aussi pourpre que le sang de mes victimes, parles-moi et dis-moi que tu veux vivre pour un peu mieux que ce que tu vis actuellement.

James avait un don pour la narration et ce depuis sa plus tendre enfance. Il n'était pas doué pour poser les questions en revanche il excellait en la capacité d'en donner des réponses intéressantes. James avait un véritable talent oratoire et il avait mit tout son talent au service de son ambition.

Pesant les mots du Phyllali, James eu un regard grave durant ces quelques secondes ou il tentait d'évaluer le meilleur moyen de contre-attaquer ce refus servit d'une bien piètre excuse à son goût. Il releva un sourcil, eu un demi-sourire amusé. Car oui, James s'amusait aux dépens de la petite chose. Il aimait à voir le comportement du petit pokemon qui pouvait surprendre bien des hommes, James inclut.

- Peu m'importe que tu veuilles mourir ou non, trancha James, le fait est que tu ne crains pas la mort comme la plupart des êtres vivants sur cette misérable planète. La mort, vois-tu, je la vois comme une femme, une femme magnifique aux formes voluptueuses, aux longs cheveux roux ondulés comme ceux d'une déesse. Au visage angélique, aux lèvres aussi rouges que des cerises, aux yeux rieurs et éclatants d'intelligence. Cette femme, objet de toutes les convoitises est comme une sirène entraînant les vaillants marins jusqu'au plus profond des abysses. Moi, je l'accueillerai à bras ouverts cette aphrodite chimérique. Pour le moment je la fais languir, elle rêve secrètement de pouvoir m'étreindre mais il faut qu'elle patiente.

Il y eu un long silence où James avait les yeux rivés sur le petit Phyllali mais son regard ne semblait pas se fixer sur lui. En effet, James était figé dans une expression troublée. Ce n'est qu'après un délai de quelques minutes que James se reprit. Il changea immédiatement de sujet et se mit à rire en tendant la main vers le collier qui enserrait le cou du pokemon.

- Ton maître est intelligent mais l'intelligence humaine à ses propres limites mon petit, expliqua James. Ce collier se resserrera au moment même où ton couvre-feu débutera brisant ainsi ce petit cou que tu me présentai il y a encore quelques instants, te réduisant à n'être qu'une carcasse d'os au milieu des pavés.

James observa de plus près le petit dispositif, en effet, en plus d'être mercenaire et cambrioleur, James se savait quelques capacités en mécanique.

- Ce collier est doté d'un système un peu plus sophistiqué que la normale, il est doté d'un cran de protection. Si j'essaye de te l'enlever de façon rudimentaire et assez brusque, tu risques de te faire étrangler avant même que je n'ai put le retirer. Loin de moi l'idée de soulager ta pauvre existence mon petit, je suis un homme égoïste comme la plupart des hommes mais un pokemon de ton type me serait plus qu'utile en ces temps fâcheux. Alors voilà, j'ai les moyens de te retirer ce collier sans qu'il ne te brise le cou, ce que je ferai si tu acceptes ma proposition. Ne sois pas stupide ! S'écria James. Lorsque l'on te propose la liberté, n'ai pas l'indécence de la refuser ! Quel est ton rêve le plus cher ? Non ne dis rien ! Je l'ai deviné. Rejoindre tes petits amis dans ta jolie petite forêt n'est-ce pas ? Tellement touchant... dit-il avec ironie. Comment l'ai-je deviné ? L'air maussade que tu as, exactement le même que le marin qui n'a pas vu depuis longtemps la mer. Existe-il encore des pokemons en liberté dans la forêt ? Des pokemon à l'état sauvage ? C'est impossible, les quelques pokemon qui traînent dans la forêt sont tous des rebelles à moins que... ce n'est pas important. Je t'offre une liberté totale après que tu m'ai rendu quelques services et si bien sur tu n'es pas mort entre temps, cela va de soit, n'est-ce pas ? Tu ne veux pas tuer de pokemon ? Balivernes, tu en rêves ! De toute façon, pour ce que tu aura à faire tu ne devras pas te salir les mains de ce sang-là.

L'aplomb avec lequel le Phyllali lui avait assuré ne pas craindre la mort avait fait sourire franchement le mercenaire. Lui qui ne connaissait ni la bonté, ni la générosité, ni même l'amitié s'était presque reconnu en la petite bestiole qu'était le Phyllali. Non pas qu'il voyait là quelques physionomies communes mais c'était un trait de caractère qui leur était commun. Avec un peu d'entraînement, le Phyllali pourrait réellement devenir redoutable.

C'est alors qu'un homme aux larges épaules et au visage renfrogné par la colère se présenta devant eux. Un seul coup d'oeil avait suffit à James pour deviner qu'il avait en face de lui le maître de la petite bestiole. La terreur qui se lisait sur le visage du Phyllali en était une preuve suffisante.

- C'est moi qui est importuné votre Phyllali alors qu'il allait porter son message. Je me demandais effectivement s'il était possible de vous le louer. Il n'est pas en excellent santé, il a une masse corporelle assez faible comparé à ce qu'il pourrait être mais je vais vous l'emprunter tout de même car sa volonté d'esprit me plaît assez pour tout vous dire. Quel en est le prix ? Est-il même possible que je vous l'achète ? Vous devez en avoir marre de l'avoir sur vos bras. Un autre pokemon vous serait plus utile que celui-ci et je vous promet de vous l'acheter le double du prix auquel vous l'avez obtenu. N'est-ce pas là une excellente affaire ?

Fixant de ses petits yeux rouges le propriétaire du Phyllali, James se mit en tête d'assassiner ici même l'homme en cas de réponse négative. Certes les méthodes de James étaient peu orthodoxes mais c'était sa façon de faire et la milice avait tellement besoin de ses services qu'il ne serait nullement arrêté pour avoir tué un civil en pleine rue à une heure telle que celle-ci.

Agacé par les jérémiades et le tempérament hautain de son interlocuteur, James le dévisagea d'un regard qu'il destinait à ses seules victimes. Ses petits yeux rouges étincelaient d'une lumière meurtrière, ses sourcils froncés se rejoignaient sur son front. Son nez s'était retroussé et ses lèvres n'exprimaient que la crispation. En tout point, son attitude était agressive. Mais James possédait l'art d'effrayer son entourage de manière subtile, indirecte. Un ton acerbe, des menaces sur le ton de la rigolade accompagné d'un regard assassin, des remarques piquantes laissant sonner les tintements de la cruauté, voilà comment le jeune homme s'y prenait pour faire taire les plus impertinents d'entre eux. L'homme devant lui n'avait, à l'heure qu'il était, aucune idée de qui James était en réalité. D'un geste délicat et majestueux, James réajusta son costume. C'était sa façon à lui de remettre en place les téméraires. Il faisait semblant de ne pas porter plus d'attention à lui et se mettait ainsi en position de supériorité.

- Bien, dit-il d'un ton froid et cruel. Vous m'agacez, ajouta-t-il sans détour. Vos jérémiades sont exaspérantes ! Je vous dit que je veux l'acheter. Vous ne semblez pas être de mon avis, très bien, je vous le loue mais pour la moitié du prix auquel vous le vendez en temps normal. J'ai l'impression de perdre mon temps avec un gosse ! Si je n'étais pas plus pressé je me serai bien emparé de votre petit cou grassouillet et je l'aurai pressé tellement fort entre mes doigts que vous seriez mort à la fois ettoufé et noyé dans votre propre sang. Mais j'ai l'habitude d'être cordiale avec les personnes avec qui je fais affaire. J'ai dit que je vous le prenais pour la moitié de ce que vous le louez d'habitude ! Je vous le rendrai à la fin de la semaine, passé ce délai il ne me sera plus d'aucune utilité. Ah et si vous ne le récupérez pas c'est qu'il est mort.

Sur ce, James donna sa carte de visite au propriétaire du Phyllali. Il lui administra un dernier regard froid et éphémère avant de partir d'un pas léger dans la direction opposé. Il avait perdu pas mal de temps avec toute cette histoire et il espérait bien que le Phyllali lui serait d'une grande utilité. De toute façon, s'il s'avérait être un fardeaux James le tuerai sans hésitation.

Alors que de nouvelles pensées envahissaient la tête de ce mercenaire sans état d'âme il fut rattrapé par une petite boule de poil. C'était le Phyllali qui revenait à la charge. Avant même qu'il n'ouvrit la bouche, James su exactement en quoi allait consister la discussion. Le maître, trop effrayé sûrement pour venir de lui-même, avait envoyé son pokemon porter le message de l'acceptation de l'offre de James. James parvenait toujours à ses fins. Le Phyllali lui remit une petite carte annonçant que l'homme avait accepté de lui louer son Phyllali pour une semaine. A son plus grand étonnement, il avait été jusqu'à offrir cette journée à James. Décidément, il avait eu raison de jouer de son cruel charisme ! C'est alors que des petits points rouges tout autour du cou du pokemon attira l'attention du mercenaire. James s'accroupit pour se mettre à la quasi-hauteur de la bête et découvrit que ces points étaient en réalité des entailles provoquées par son collier de fer. James leva les yeux au ciel. " Quel abruti ce mec, pensa James Oward, s'il veut gâcher son investissement en ruinant la santé de cette bête il va finir par y arriver ".

- Bon, suis-moi, je vais t'expliquer en quoi consiste ton nouveau travail, fit James sans plus s'occuper des blessures apparentes du pokemon. Je suis un mercenaire, mais ça tu le sais, n'est-ce pas ? Je tue efficacement autant que j'étripes cruellement, ne sois pas choqué petite chose, au bout de deux jours tu commencera à te faire à l'odeur putride des cadavres. Oh bien sûr, il n'est pas question que tu tue qui que ce soit, laisse-moi ce plaisir je te prie ! Tu vas m'aider, petite chose, à cambrioler les baraques des voisins de ton propre maître. Tu vas voir c'est follement amusant ! Pendant que j'égorge mes victimes, tu iras dans les pièces de la baraque et tu te chargera de trouver un beau butin. Ne t'attarde pas sur la pacotille, vise plus haut mon cher ami. Les contrats de propriété sont beaucoup plus avantageux surtout lorsque tu cambrioles des maisons comme nous allons en cambrioler ! Je t'accorde le droit de t'emparer de quelques bijoux si tu le souhaites, tu pourras toujours les offrir à ton maître à ton retour ou les porter sur toi, peu m'importe ce que tu en fais. Tu es un pokemon qui sera faire preuve de discrétion avec les coussinets que tu possèdes sous tes maigres petites pattes, d'autant plus que c'est bien connu, les types plantes font preuves d'un calme irréprochable même en situation de crise. C'est principalement ce qui m'intéresse chez toi. D'autant plus que tu tiens peu à la vie d'après ce que j'ai put voir. C'est parfait, absolument parfait ! Allez viens, suis-moi, nous allons nous poser dans un bar et je vais t'expliquer plus en détail notre mission pour ce soir et ensuite nous reviendrons ici pour cambrioler sans scrupule tes chers voisins. Ne fais pas cette tête, les premiers soupçons de remords s'effaceront à la minute même où tu posera ton innocent regard sur ton fier trésor !

Un large sourire éveilla le visage cruel du mercenaire. Aucun remord ? Impatience ? Ces mots sonnaient comme une agréable petite chansonnette aux oreilles de James qui finit par conclure qu'il éprouvait une étrange sympathie pour la petite chose. Il allait d'abord le voir à l'oeuvre ce soir mais il était persuadé que le Phyllali saurait se montrer à la hauteur de la situation. " S'il s'avère aussi utile que je le pense, je pourrais bien forcer son propriétaire à me le vendre pour de bon ! Mais pour l'instant, voyons un peu ce qu'il a dans le ventre ".

- Aucun remord ? Petite bête, tu commences à me plaire ! S'écria James avec enthousiasme. Sache, petit Phyllali que je suis l'un des mercenaires les plus sollicités de la ville. La milice fait principalement appel à moi pour des missions dont je t'épargnes les cruels détails et de ce fait je possède quelques passes-droits si tu vois ce que je veux dire. Tant que tu seras à mes côtés, personne n'osera s'en prendre à toi même pas le plus robuste des miliciens. Si l'envie me prend de te faire entrer dans un bar alors je te ferai entrer dans ce bar sans que personne n'ai envie de me reprocher quoi que ce soit. Ne sois pas surpris, en revanche, si certains humains que tu croises te regarde avec mépris. Ils n'aiment pas les pokemon et encore moins quand ceux-ci s'autorisent à se rendre dans de tels endroits. Allez viens, je vais tout t'expliquer tranquillement.

James se tourna vers le Phyllali et d'un geste de la main le convia à le suivre à travers les belles rues de ce beau quartier. Pour son nouvel "ami", James avait envie de lui faire plaisir. Il avait l'intention de se rendre dans le plus beau bar de la ville. Enrager quelques idiots d'humains était un plaisir aussi délicieux que de les égorger cruellement.